Avant de parler de la nature qui entoure Pereira, revenons sur les grafitis dans la ville.
Ils sont beau les grafitis? Voici mon nouveau préféré parce qu’il y a un vaisseau spatial qui tisse 2 tiges d’aciers comme une araignée pour le téléférique.
Vraiment créatif et à n’y rien comprendre. J’aime les vaisseaux!
La fondation culturelle Revolucionarte
Pereira fait partie de la région administrative Risaralda. Toutes les villes du Risaralda sont le berceau d’artistes talentueux et ils ont décidé de donner un boost à l’art urbain. Ça donne une raison de plus aux citoyens et touristes de marcher dans les rues. La fondation culturelle Revolucionarte est active depuis 2015 et est composé d’un groupe interdisciplinaire d’artistes, de communicateurs et de gestionnaires. Toutes les villes du Risaralda travaillent fort pour préserver la culture du café et de la nature dans un monde moderne et innovent dans la façon d’attirer des touristes avec l’art urbain.
Peut-être que Valérie Plante devrait venir faire un tour à Pereira, ça pourrait lui donner des idées sur comment embêllir le très gris Montréal.
La nature dans l’art
Je me suis perdu souvent dans Pereira et les autres villes du Risaralda et dites vous que c’est à votre avantage. C’est tellement beau les murales avec grafitis géants. Un thème qui revient souvent dans les murales est la nature, les fleurs, le café, les animaux, les oiseaux, les papillons et l’eau des rivières. Ce n’est pas pour rien. Regardez les encore une autre fois et observez. Voici pourquoi, mais avant un peu d’histoire.
Le Nascar et la collaboration
J’ai presque toute faite avec mon ami Billy le Kid. Joué au hockey dans la rue, vélo de montagne, ski alpin, pêche sportive, niaiser dans les parcs, rigoler et méga BBQ de tout genre. Je lui ai appris quelques trucs et lui aussi. Une chose à laquelle il m’a inité est le Nascar. Pour la plupart, le nascar est juste une course où les autos tournent en rond dans le sens contraire d’une horloge. Comme au parchési en Colombie. En fait, ce n’est pas ça du tout.
Le but du nascar n’est pas nécessairement de gagner. Le premier but est de finir la course. Il fait chaud aux États-Unis comme en Colombie et rouler à 300 km/h pendant plusieurs heures est très éprouvant pour les freins, le moteur, la transmission, le pilote et aussi l’équipe.
3 manufacturiers, 21 équipes et 43 pilotes
Dans la plus grande division du nascar, il y a seulement 3 manufacturiers: Chevrolet (Chevy), Toyota et Ford.
J’ai eu la chance d’aller aux USA quelque fois avec Billy le Kid pour assister aux course de Nascar et à chaque fois c’est une expérience magique. Ne sous estimez pas le plaisir qu’on peut avoir là bas. Les américains sont très gentil, accueillant et ils vont vous traiter comme leur meilleur ami, l’instant d’une journée. Évitez de parler politique avec eux ou de la doctrine Monroe.
Il y a quelques canadiens et québécois qui ont eu de courtes saisons comme Patrick Carpentier et Jacques Villeneuve. Il y a aussi un colombien qui a connu plus de succès. Il s’appelle Juan Pablo Montoya.
Victory lane
Le deuxième but, est de finir sur le tour du meneur et le troisième est de finir dans le top 5. Pour arriver top 5, ça prend un excellent pilote, une voiture parfaite et aussi une équipe de feux. Un peu de chance et de stratégie peuvent parfois aider, mais c’est surtout la collaboration qui fait la différence. Le but ultime est de traverser victory lane le premier!
Nascar la nuit
Billy et moi sommes allé au mini circuit de Bristol. Le dome du tonnerre. Une expérience mémorable. La nuit, les voitures brillent et on voit des disques de feux autour des roues. Ce sont les freins qui chauffent. C’est tellement plaisant d’être avec lui parce qu’il connait mieux les stats que les commentateurs télé. Il m’explique tout de tous les pilotes et tous les manufacturiers.
Mais, pourquoi je vous parle de nascar? Parce que c’est le thème du jour. La collaboration. Seul on va vite, mais en équipe on va loin.
La nature autour de Pereira
Victor et Luisa m’ont recommandé de faire de la marche en nature. 2 sites à explorer. Le premier est une marche à La Florida pour me pratiquer et le deuxième d’aller à la Cedral. La Cedral est à deux heures de Pereira et il faut prendre un autobus spécialisé parce que le chemin est roff.
Trek #1: Le test
Victor m’indique que le terminal de l’autobus spécialisé est dans une zone dangereuse de Pereira. Il ne faut pas y aller seul parce que je vais me faire voler. C’est garantie à 100%. Alors, faites ce que Victor dit et prenez le taxi pour aller au Transportes Florida.
Durant la semaine, le premier départ est à 9h00 et la fin de semaine c’est 7h00. Il y a plus de monde la fin de semaine. Je veux me pratiquer durant la semaine avant d’entamer le long trajet de 2 heures pour la Cedral.
J’arrive donc en taxi le vendredi matin à 8h45. On traverse la zone dangereuse et le chauffeur de taxi parle anglais. Il m’explique que si je sors, je suis faite. Il me dit que dans le taxi, je suis en sécurité et de ne pas m’inquiéter. Vous comprendrez que je n’ai pas pris de photo et je vous assure que ça n’inspire pas confiance de marcher seul dans cette zone.
L’autobus spécialisé arrive à 9h00 pile. Les locaux remplissent le bus de toutes sorte de denré. Des poches de riz, des poches de matériaux et toute sorte de truc utile. C’est comme un livreur de marchandise et aussi un autobus. Ensuite, les passagers embarquent.
L’autobus est pratiquement vide parce que c’est vendredi.
Le bus est très coloré à l’image de la Colombie. On voit les boîtes à droite, les poches en bas à gauche et le peu de passagers.
La Florida
Le trajet vers La Florida dure environ 30 minutes. On dépasse tout plein de vélo et le bus fait attention.
On arrive au village et c’est très beau. Mon but est de retourner faire le trajet qu’on a faite en vélo de montagne la fin de semaine précédente pour prendre des photos et les mettre ici. Je n’ai pas réussi à retrouver la trail de vélo et voici le trajet que j’ai faite à pied seul.
Ça dit 5h 21 minutes, mais ça ma pris +6 heures parce que je m’arrêtais sans arrêt pour prendre des photos et admirer le paysage.
Voici un peu plus de stats pour les mordus de trekking.
Presque 20 km et 700 mètres de dénivélation. Quand même pas pire.
En bas il fait chaud et en haut il fait froid
Je marche dans la montagne et je suis seul. Pas presque seul. Je suis vraiment seul. Il n’y a aucun marcheur, aucun touriste, rien. Juste moi, la nature, les papillons et les oiseaux. C’est vraiment étrange de marcher seul dans un pays étranger parce que j’ai pas mal toujours voyager à deux ou plus. J’y vais à mon rythme et il n’y a pas de chialage comme: “J’ai chaud, j’ai soif, j’ai mal au pieds et j’ai faim.” Juste le chant des oiseaux et le bruit de l’eau qui coule dans la rivière. Pour être honnête, il faisait chaud, j’ai eu faim et mon corps souffrait, mais j’avais 2 grosses gourdes d’eau avec de la lime mandarine. Je n’ai pas eu soif.
En marchant, je vois ceci:
Cool! Une sculpture dans l’argile.
Tiens! Une autre sculpture un peu plus ancienne et un trou géant. Qu’est-ce qui se cache là dedans? Peut-être un boa constrictor. J’ai entendu dire qu’il y en a en Colombie!
Je continue de marcher et la journée avance vite. Plus on monte, plus il fait froid. À mi parcours, ça redescend et il fait chaud. Je me pisse de l’eau dessus en descendant et je me gèle le dos en remontant. Une recette parfaite pour attraper un torticoli ou un rhume. Prévoyez du linge qui respire bien et un coupe-vent.
Le pays des géants
Tout est géant ici. Les arbres, les lianes, les plantes et même le gazon. Voici une photo et une courte vidéo de gazon géant. Ils sont plus grand que moi!
Maintenant, regarder cette genre de plante ancienne.
Elle est plus grande que moi!
J’ai mon coupe-vent parce qu’il vente et qu’il fait froid. Ne l’oubliez pas et n’oubliez pas qu’en Colombie, il fait froid en altitude!
Même les fougères sont immense.
Les feuilles mesure environ 2 mètres de long par 1 mètre de large.
Vous avez sûrement chez vous une de ces plantes grimpante qu’on met en pot et qui se promène le long du mur. Ici, elles sont naturel et elles poussent dans les arbres.
Tout est naturel. Voyez-vous la plante à gauche? C’est quoi le nom déjà?
Les papillons
Il n’y a pas que les géants qui vivent ici. Il y a aussi tout un tas de petits animaux et insectes. Quand on marche seul, on n’est jamais vraiment seul parce que les papillons me suivre et tourne autour de moi. C’est vraiment une expérience enrichissante. Voici une vidéo d’un papillon qui me suit. Il est bleu et un peu rouge orangé. Comme spiderman. Je l’appelle le papillon spiderman.
Trop cute de marcher avec les papillons dans une réserve naturelle.
La symbiose
En marchant, j’ai rencontré une opération forestière. Les travailleurs coupent certain type d’arbre pour le commerce. J’imagine que c’est pour construire des maisons et faire du papier.
Par-contre, il existe un type d’arbre qui est protégé à 100%. C’est le quelque chose argenté. J’ai oublié le nom, mais je sais qu’il y a le mot argenté. On les voit ici et remarquez leur feuillage. Il est vert argenté.
Les aborigènes locaux ont parlé aux gouvernements pour leur expliquer la valeur ancestrale de ces arbres. Je n’ai pas tous les détails, mais ces arbres apportent beaucoup de richesse à la nature. Regardez bien leur tronc. Rico!
Wow les fameuses plantes grimpantes! On dirait que les deux vivrent en harmonie ensemble. Sûrement que l’un protège l’autre et qu’ils s’aident entre-elles. Je ne sais pas. Regardez de plus proche.
Magnifique!
Les plantes grimpantes protègent les arbres argentés et les arbres argentés protègent les plantes grimpantes. Les colombiens protègent les arbres argentés et en retour ils ont une nature riche en écosystème de faune et de flore.
Cascade et chocolat
Mon vrai but de cette marche en montagne était d’aller voir la cascade ou la chute. J’ai toujours aimé les chutes. Je n’en ai pas vu beaucoup dans ma vie. Tout le long du trajet, j’entend le bruit de l’eau qui coule. J’ai hâte de voir ça. J’arrive finalement à la chute après environ 3 heures et 30 minutes de marche. Je peux enfin prendre une pause pour manger et boire un bon coup.
Pas mal plus que 3 mètres!
Je me fais un piknik rapide et je peux enfin manger mon chocolat de Pereira. J’ai surnommé ça: “chocolade y cascade”.
Il faut que vous essayez ça!
Retour à la Bananera
Je suis un peu en retard et je dois me dépêcher parce que je ne veux pas manquer le bus. Voici une vidéo d’une vue de la vallée avec le chant des oiseaux.
Le trajet m’a pris un peu plus que 6 heures au total. J’ai brulé sûrement entre 2500 et 3500 calories. Je ne sais pas trop, mais je suis très content d’entendre la musique de fiesta à la Bananera. J’arrive à temps pour ne pas manquer le dernier bus.
Allez! Soyez Colombien et admirez le paysage au son de la musique Colombienne.
Fin du trek #1
Et pour la finale, la plus belle de tous selon moi!
J’ai passé le test. J’ai réussi à faire le trek #1 sans trop me perdre. Je suis prêt pour le trek #2, mais avant je me repose une journée. J’ai mal partout. (chialage en solo)
Trek #2: une forêt ancienne et le monstre
Je me suis reposé samedi et j’ai acheté pas assez de bouffe pour le trek #2. J’ai de l’eau en masse.
Je dois être au Transportes Florida pour au plus tard 6h45 du matin le dimanche. Je ne veux pas arriver en retard parce que la route pour la Cedral est au moins 2 heures. Le dernier retour est à 17h00 à partir de la Cedral.
La gentille réceptionniste me commande un taxi pour me rendre dans le quartier dangereux. Je n’ai pas pris de café et j’ai mal déjeuné.
La chiva
J’arrive à 6h45 en sécurité grâce au taxi et il y a déjà des randonneurs sur place. Nous sommes 15 à attendre la chiva. La chiva est le nom de l’autobus spécialisé. Elle arrive à 7h00 pile. On embarque et la chiva est déjà pleine. La fin de semaine, la chiva transporte aucune denrée.
Un type louche s’accroche à l’arrière et il crie: “Holé!”. Je pense que c’est un des types dangereux du coin. C’est bizarre parce que je pense qu’il veut une petite ride en cachette.
On arrive au deuxième stop qui est juste à côté d’un centre d’achat et il y a une foule monstre. Ça rentre de partout. Il est 7h15 et on se serre entre nous. Il y a tellement de monde, qu’il faut en mettre sur le toit. Et oui! La chiva est un autobus à deux étages. Il n’y a pas de fenêtre et le vent est assez fort le matin.
Les potaux au centre sont là pour supporter le poid des passagers au deuxième étage.
Le matin il fait froid… pour les colombiens
Il est tôt et la chiva est pleine. On se rend en premier à La Florida et ensuite on emprunte le chemin roff pour se rendre à la Cedral. En chemin, on dépasse plein de vélos comme d’habitude et la chiva fait attention.
En chemin, on entend du monde qui chuchotte, qui tousse, qui rigole, ça baille, ça mache de la gomme et tout le monde est tranquille. Il y a aussi un jeune colombien qui gèle comme un rat et il grelotte. Il essaie de se réchauffer comme il peut et il n’y arrive pas. C’est drôle parce que le matin, les colombiens ont des gros manteaux et souvent une tuque. Il fait seulement 18 celcius. Pour eux, c’est la mort. Moi, j’ai chaud. Je défait mon poncho coupe-vent imperméable et je lui fait signe de lui prêter. Il me parle super vite en espagnol et je lui dit: Mas chalor. Bref, il comprend qu’il peut se réchauffer.
On arrive à la Florida et il me redonne le poncho. Il m’explique qu’il vend du café aux touristes à La Florida. Il est content parce qu’il a chaud.
Le dompteur de chiva
À partir de la Florida vers la Cedral, ça se complique. Le chemin n’est pas roff, il est vraiment roff. Aucun autobus n’est capable de le traverser. Seulement la chiva. Le chemin fait 12 km et ça pris 90 minutes. Je répète, 12 kms pour 90 minutes. Même dans le traffic de Montréal, ça va plus vite.
Le type qui était accroché à l’arrière est le dompteur de la chiva. Effectivement, la chiva est opéré par 2 personnes. Le chauffeur du monstre et le dompteur de la bête. Le chauffeur à l’avant et le dompteur accroché à l’arrière. Finalement, le type louche du début qui a crié: “Holé!” est le dompteur. C’est maintenant le temps de payer le dompteur. Il passe de l’arrière vers l’avant en s’agrippant par le côté. Le voici qui nous collecte 6 000 pesos en retournant à l’arrière.
Le voici accroché à l’arrière sans se tenir en comptant l’argent.
Je ne sais pas comment il fait. Ça brasse tellement et on frole les arbres.
La chiva ce monstre
La chiva est un monstre. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est écrit à l’avant.
Pendant le trajet de 12 kms, tout le monde ont le sourire jusqu’aux oreilles. Ça brasse plus que le manège le monstre à la ronde. À deux endroits, la chiva était à presque 45 degrés devant un ravin. J’étais certain qu’on chavirait dans le ravin ou qu’on allait perdre du monde au deuxième étage. Tout le monde rit. C’est la meilleure pire invention au monde comme disait mon beau frère quand on a glissé avec une luge sur une piste de 11km de long dans les alpes autrichiennes.
Il faut faire attention parce que les branches arrivent vite et on peut se faire fouetter les oreilles. Comme à Kapi quand on était jeune assis dans la boîte du pickup en arrière. (Inside pour ma famille)
J’en ai eu une dans l’oeil en filmant. J’étais distrait et j’ai sacré en français. Personne n’a compris. 🙂
La chiva grogne
La chiva grone, ronronne, siffle, couine, cogne dure et elle brille en bleu quand elle freine. Un genre de signal pour nous laissez savoir qu’on ralentit.
Soudain elle s’arrête complètement! Sommes-nous arrivé à la Cedral? Non, une voiture en face de nous. Le dompteur de la chiva sort dehors et fais un plan avec le chauffeur. Il faut collaborer.
3 petites tappes sur la chiva et on y va.
C’est bon, on passe l’auto et on continue. La chiva est de retour vers la Cedral.
La meilleure pire invention
Finalement, on arrive à la Cedral. La chiva a tenu le coup. Je sors et je constate la quantité de personne dans ce manège plus que fou.
Ça descend du deuxième comme des fourmis.
J’examine la chiva d’un peu plus près parce que je suis complètement impressionné. Ces photos sont pour toi oncle Frank! Si jamais tu passes par ici, j’ai pensé à toi en examinant la chiva.
6 pneus radials de 3 pieds de diamètres
10 bolts sur les 2 roues d’en avant!
Un autre système que je ne connais pas sur les 4 roues arrières. Oncle Frank sait comment ça fonctionne.
+10 blades de chaque côtés
Tiens! Un fil mal attaché. Sûrement pas important.
Un différentiel blindé
Le différentiel est deux fois plus gros qu’un ballon de basketball. Il est blindé!
La chiva repart
Finalement, nous les touristes sommes arrivé a la Cedral et la chiva repart à Pereira chercher un autre batch de touriste. Regardez comme elle tangue comme un bateau sur l’océean.
De la cedral à la pastora
J’arrive à la cedral à 9h15. J’ai faite une balade dans la forêt que je qualifierais de magique. C’est un ancien chemin de moine ou de religieux qui est hautement préservé. Un garde forestier nous a avertit de ne rien jetter, de rester dans le chemin et de ne pas rapporter de branches ou specimen de la flore. Le spectacle est magnifique et j’ai vu seulement une autre fois dans ma vie une forêt aussi ancienne et bien conservé!
Voici ce que j’ai vu:
Celle-ci est de la nature qui recouvre une roche.
Les papillons tigrés
Le papillon bouzeu
Le rêve de chaque enfant
Quand j’étais jeune, on jouait à être des vidangeurs. On s’accrochait à n’mporte quoi comme les vidangeurs sur leur gros camion de vidange et on s’appellait toute Joe. C’était le rêve de chaque petit garçon. Ici après la super balade en forêt, on retourne à Pereira avec la Chiva. Tout le monde est content et tous les villageois regardent la Chiva traverser les villages. Les enfants sont émerveillé et ils nous saluent tous. Même les adultes s’arrêtent pour admirer la bête, ce monstre. Je crois que les jeunes colombiens rêvent tous d’être un dompteur de Chiva! Seul le dompteur a le droit de s’accrocher à la Chiva.
En revenant, on rencontre un autre chiva. Elle est tellement dans la culture qu’il y a même un grafiti de la chiva.
La chiva est la pire meilleure invention de la Colombie. La chiva, c’est un monstre de 4 tonnes.
L’harmonie et la collaboration
La Colombie a trouvé un équilibre fort entre la ville et la nature. Je ne sais pas si c’est partout comme ça en Colombie ou si c’est seulement à Pereira. Les grafitis de la ville font hommage à cet équilibre avec la faune et la flore. Les plantes sont en symbioses entres elles et les colombiens avec la nature. C’est un vrai paradis ici. Même la chiva est conduite en équipe. Tout est en harmonie ici.
La chiva n’est pas une chèvre
Finalement, la chiva veut dire chèvre en espagnol. Je n’ai jamais vu une chèvre faire autant de bruit. Je n’ai jamais vu une chèvre être mené par un chauffeur et un dompteur. Pour moi la chiva veut dire chevy en espagnol. Chevy comme dans chevrolet.
Bien sûr, c’est une chevrolet. Un monstre de 4 tonnes qui a terminé la course et franchit le victory lane.
Si vous venez en Colombie, vous devez essayer la chiva. Au moins au premier étage! Le deuxième étage, c’est pour les très aventureux ou ceux qui prenne le deuxième stop. Je n’ai pas osé essayer le deuxième étage!
Chevy est #1 en nascar
Chevy est le constructeur #1 cette année en nascar. Je pourrai enfin apprendre une statistique intéressante à mon ami Billy le kid! Chevy c’est du solide et faite pour endurer les pires situations. Maintenant tu comprends pourquoi chevy est aussi bon! hahahaha Seul on va vite, mais en équipe on va loin.
Merci à Billy le kid
Merci à Billy le kid, nascar, la chiva et l’harmonie entre les humains et la nature.